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OUEST/ SANTE : HOPITAL GYNECO OBSTERTRIQUE ET PEDIATRIQUE DE BAFOUSSAM : CE QUI RALENTI LES TRAVAUX
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- Catégorie : SANTE
- Publication : vendredi 18 mai 2018 10:02
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OUEST/ SANTE : HOPITAL GYNECO OBSTERTRIQUE ET PEDIATRIQUE DE BAFOUSSAM : CE QUI RALENTI LES TRAVAux

L'Hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Bafoussam à terme sera nul doute l'une des plus grandes réalisations du renouveau dans la région de l'Ouest - Cameroun.
Situé au village Kouekong à environs 11 kilomètre du centre ville du chef lieu de la région de l'Ouest, ce gigantesque centre hospitalier étalé sur près de cinq (5) hectares sera composé de 15 bâtiments. D'une capacité de 120 lits et d'une dizaine d'unités cliniques. Ce projet de près de 15 milliards de f cfa au-delà d'être l'une des matérialisations de la vision du Chef de l'Etat, fait partie des infrastructures initiées dans la foulée des préparatifs de l'édition 2019 de la Coupe d'Afrique des Nations que devra accueillir le Cameroun. Bafoussam devra abriter une poule de cette fête continentale du football.
La raison de la proximité de l'hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique et du stade omnisport est vite trouvée. Seulement, rendu à 13 mois des travaux sur un délai contractuel de 18 mois, Le compteur de l'entreprise ALLIANCES CONSTRUCTION affiche un taux d'exécution de 35 %.
Une nappe d'eau souterraine pourrait endommager cette infrastructure si la solution idoine n'est pas trouvée à ce niveau des travaux.
Le 2 Avril 2018, le ministre de la santé publique André MAMA FOUDA y avait effectué une visite de travail.
Après s'être imprégné de la situation, il s'était voulu rassurant quant au principal écueil '' Nous avions un gros problème de la nappe souterraine qui perturbait la fondation de cinq (5) bâtiments. Le problème semble être bien compris. Nous pensons que les orientations techniques qui ont été données lors de mon passage de protéger les pieds des bâtiments. ''. Selon une expertise technique, le site choisi pour ce centre hospitalier est l'exutoire d'une vallée et les eaux issues de la nappe libre s'y retrouvent.
L'équilibre quasi permanent de cet espace s'est vu perturber par la fondation de l'infrastructure, d'où jaillissement d'eau en surface. On peut ainsi imaginer la quantité d'eau que ce bassin pourra contenir lorsque les pluies seront abondantes, avec pour conséquence des inondations courantes. Les mûrs pourront ainsi se dégrader au file du temps du fait de humidité orchestrée par cette présence permanente d'eau.
L'hypothèse la plus effroyable pourrait être l'affaissement progressif de l'immeuble. Selon notre expert '' le type de dégât dépendra de l'efficacité de la pouzzolane utilisée en ce moment selon les calculs géotechniques qui ont été faits''. L'expert propose deux pistes de solution à fin que les bâtiments de l'hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Bafoussam une fois terminés, ne soient pas programmés à mourir prématurément.

''La première possibilité consiste à collecter ces eaux et les mettre dans un réservoir en vue d'une redistribution soit aux populations, soit pour des besoins de l'hôpital. La seconde, on peut drainer ces eaux et les orienter à travers une espèce de dalots, vers le cours d'eau situé de l'autre côté de la route.
Alors, tout ceci induit des coûts supplémentaires''. C'est la qualité du Dossier d'Appel d'Offre (DAO) monté par les ingénieurs locaux qui est ainsi mis sur la sellette.
Le gouvernement devra obligatoirement retourner dans ses caisses pour un avenant afin que ce projet dont la seule annonce a suscité des rêves colorés dans cette partie du pays n'entre pas dans la gamme des '' provisoirement définitifs '', une expression bien connue des marchés publics.
Alexis YANGOUA (ouestmediainfo.cm)