LES MARCHES POLITIQUES REPRIMEES Réaction de l’Honorable Hermine Patricia Ndam Njoya Député de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC)

HON-Hermine-TOMAINO-NDAM-NJOYA
HON-Hermine-TOMAINO-NDAM-NJOYA
La liberté d'expression est le droit pour toute personne de penser comme elle le souhaite et de pouvoir exprimer ses opinions par tous les moyens qu'elle juge opportun, dans tous les domaines de la vie aussi bien dans les domaines de la politique, de la philosophie, de la religion, de morale... (Source La Toupie)
En effet, elle fait partie des libertés fondamentales, inscrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, 
Article 19:
"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit."
La liberté d'expression a comme corollaire la liberté de la presse, la liberté d'association, la liberté de réunion, la liberté de manifestation mais aussi le respect d'autrui.
La Constitution du Cameroun dans son préambule stipule : …la liberté de communication, la liberté d’expression, la liberté de presse, la liberté de réunion, la liberté d’association, la liberté syndicale et le droit de grève SONT GARANTIS dans les conditions fixées par la loi. 
Et justement, les Lois  N°. 90-53 et 90-55 du 19 Décembre 1990 portant sur: La liberté d’Association, La liberté de Réunion et de Manifestations publiques viennent pour préciser les mécanismes de mise en œuvre de ces libertés  fondamentales. 
 
Il est donc clair que les interdictions à manifester comme celle du 23 janvier dernier face au SDF, ainsi que les répressions démesurées, à l’instar de celles d’hier du fait de la marche organisée par le MRC, sont des abus condamnables du Régime RDPC. Ces situations, loin d’être les premières du genre, sont en réalité un mode opératoire lâche, que ce régime a préféré instaurer pour se maintenir au pouvoir, au détriment du respect des règles de la RES PUBLICA, la Chose Publique, la gestion du Bien Commun pour le bonheur de chaque personne et de tout le monde. En déni du respect du jeu démocratique, et du non-respect des institutions républicaines, il en résulte la culture de la confiscation du pouvoir devenu personnel, égoïste, quasi-monarchique en l’absence de dialogue ou d’approches consensuelles ou encore, de concertation qui étaient les voies jadis tracées par les Pères Fondateurs de notre pays.
Les considérations tribales reprenant le dessus en l’absence du Sentiment National, peu d’attention est accordée à la solution des problèmes quotidiens  des populations : l’étau se resserre sur ces derniers dont la liberté est ainsi confisquée… 
Pouvons-nous donc être surpris de ce qui nous attend dans notre pays à cette allure ?
Je vous invite à relire des extraits du Message adressé à ses compatriotes par le PN de l’UDC le Dr Adamou Ndam Njoya, Candidat à l’Election Présidentielle du 7 Octobre 2018, en prélude de son Programme de Gouvernement : 
…La richesse du Cameroun c’est sa liberté, c’est sa diversité. Le Pouvoir doit se conquérir et s’exercer sur des bases véritablement démocratiques et républicaines, en prenant pleine conscience de la liberté, du partage et de la création du bonheur. Oublier cela, c’est oublier qu’un Peuple doit s’organiser, se développer dans la diversité. Il est question d’arriver au règne de la paix, écartant les sources d’abus parce que l’on a le pouvoir de l’Etat. C’est ainsi que s’affirmeront les richesses des forces politiques, des particularités fortes de la vie démocratiques, par la liberté de choix. Sans être asservi, choisir sa voie, sans contrainte sur le plan politique, économique, pour des objectifs et des approches qui assurent l’avenir démocratique…
Au sortir d’une élection importante et entrant dans la préparation des autres élections aussi importantes, le dira t on assez : les manipulations électorales qui empêchent le vote libre des citoyens, les mettant à l’écart, avec les conséquences économiques, sociales et culturelles néfastes d’une population qui ne participe pas comme partie prenante, et en l’absence d’une mobilisation forte, parce qu’il manque cet élan national qui doit les entraîner…
Alors, parce qu’à l’UDC il est question de sortir du système où le cycle des violences est entretenu pour empêcher  l’alternance politique. Pour nous, il s’agit d’asseoir la culture de l’alternance pacifique, démocratique par la Morale en Politique et l’Ethique Politique. 
© ouestmediainfo.cm : Alexis Yangoua